Cette semaine, j'arrête...

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J’en parlé il y a quelques jours, les événements professionnels de ces dernières semaines avaient pour commencer fait naître des émotions positives et une relativité, puis le doute et la peur ont commencé à s'immiscer dans les plus petites fissures de la confiance que j'avais. Ma petite voix intérieure n’arrête plus de prononcer des mots décourageants.
Pourtant le doute et la peur en soi ne sont pas des méchants sentiments, ils font partie de l’ensemble des sentiments qui compose l’être humain. Le manque d’assurance est enraciné dans chacun de nous. Nous avons souvent peur quand nous voulons entreprendre de nouvelles choses. Ce sont juste des avertissements que la tête émet pour se protéger et nous mettre en garde genre un « Continue à avancer mais soit prudente » car l’échec est souvent synonyme de honte, de souffrance, qu’on ressent lorsqu’on n’a pas de résultats positifs après avoir entrepris quelque chose. Mais lorsque le doute s’installe trop, c’est toute la machine qui a ralenti: j’en suis venue à interroger sur chaque idée ou stratégie, à ressasser en boucle mes appréhensions. Mes doutes et mes peurs s’autoalimentent et s’amplifient tous seuls : je ne sais plus comment m’y prendre, je me suis même mise à procrastiner donc à douter davantage etc… et hop! En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, c’est devenue la panne. Et quand le présent s’enlise, l’avenir manque de mouvement ! J’ai commencé à m’interdire d’entreprendre certaines choses de peur de ne pas réussir car à chaque fois le doute est là, prêt à profiter de la moindre de mes failles pour m’empêcher d’approfondir ma réflexion ou me faire prendre une autre voie. Mes doutes et mes peurs m’empêchent d’agir et me font m dire que je ne serais pas à la hauteur ! C’est devenu un véritable problème ! C’est pourquoi…

Cette semaine, j’essaye d’arrêter d’écouter cette petite voix dans ma tête qui m’empêche d’avancer et de voir les choses sous un autre angle…

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La vie par définition est déjà précaire. On ne sait pas de quoi sera fait demain, nous le savons tous. La vie ressemble parfois à une partie de poker. Elle dépend autant de nos propres efforts que des cartes distribués aux autres. On peut influencer le jeu mais pas le contrôler. Pourtant avec un état d’esprit optimiste et gagnant, nous pouvons attirer ce sur quoi nous nous focalisons.
Une « bonne » dose de doute est bénéfique de temps en temps. En effet, douter peut amener à envisager les choses sous un autre angle et à réfléchir différemment. Une période de doute peut nous permet de sortir de sa zone de confort également. Le doute nous permet de nous recentrer, de prendre le temps de nous mettre à l’écoute de nous-mêmes, de ressentir ce qu’il serait bon d’ajuster et de repositionner. C’est grâce au doute que nous prenons la décision de faire de notre mieux, en doutant d’être à la hauteur de quoi que ce soit, nous dépassons nos propres limites. Il faut oser faire des choix malgré le doute et les incertitudes. En vérité, il n’appartient qu’à nous de savoir saisir le bénéfice du doute.


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C’est pourquoi, je dois prendre conscience qu’au final le choix n’est entre mes mains. C’est moi qui ai ma propre vie entre mes mains. Me sentir bien dans ma vie ne dépend que de moi-même et y prévoir des scenarios catastrophes futurs fera qu’elle nous échappe des mains, au final. Je dois croire en mes possibilités. Si j’agis, j’aurais une chance sur deux de réussir. Pour obtenir certaines choses dans la vie, il faut savoir prendre des risques. C’est comme cela que la vie fonctionne. Sinon la récompense ne vaut pas le coup. Si je n’agis pas je peux être sure de ne pas réussir. Effectivement si je ne passe pas à l’action je n’aurai aucun résultat donc à coup sûr pas de résultat positif. Donc pas de risque, pas de récompense. Puis soyons réaliste, j’aurais la chance de pouvoir bénéficier de quelques aides (même peu et faibles) bien que je ne compte pas dessus. Mon scénario catastrophe n’a rien d’insurmontable si tenté qu’il se réalise. Bien sûr, malgré mes indemnités d’inaptitude (qui me feront toucher le chômage encore plus tard), je vais perdre (temporairement) un peu de mon confort mais au fond je survivrais à cette expérience et apprendrais davantage à faire plus avec moins. Je dois voir l’échec comme un nouveau défi de la vie qui va me permettre d’apprendre et d’avancer et je dois m’autoriser et me permettre de passer à l’action. J’ai le droit de me tromper, car au final on apprend toujours quelque chose de ses erreurs. Je dois plutôt songer à ce que je pourrais y gagner. Je ne dois pas me laisser abattre quand mes émotions prennent le dessus, il faut que j'apprenne à respirer profondément, ne pas avoir peur de me lancer et gérer une chose après l'autre…

Ne vaut-il pas il mieux prendre une mauvaise décision que de ne pas prendre de décision ?
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Commentaires

  1. Bonjour Ophélie,
    biens sur qu'il y a des peurs, et elles sont légitimes. le tout c'est de réussir à avancer malgré ses peurs. prévoir un plan A, mais également prévoir un plan B, si le premier ne fonctionne pas. Tu as raison, les échecs sont des sources d'apprentissages. et cette petite vois, il faut apprendre aussi a lui tordre un peu le coup ! bon courage pour la suite !

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    1. Bonsoir Maman Délire
      Merci beaucoup !! Que le chemin soit long ou tortueux, il faut avancer... Puis si il y a chute, on se relève et on recommence... Ah cette petite voix, quelle plaie... ce n'est pas toujours facile à apprendre à l'écouter seulement quand il le faut, elle se faire entendre !
      Douce semaine :)

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